Traduction rockportaal

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Devant moi se trouve l’album Hellequin du groupe français Enemy Of The Enemy. A mon avis, l’album était déjà sorti en 2013 mais la promotion commence (seulement) maintenant à tourner. Le groupe décrit leur musique comme du groove-metal et ils ont entièrement raison. Ça groove, écrase et pulvérise. Moi-même je décrirai cela comme du nu-metal aussi que du crossover. Le son polyvalent du groupe ne peut pas être tout à fait décrit sous un genre. A l’écoute des compositions, cela me fait penser aux groupes comme Trepalium, un peux Dog Eat Dog ou du Freaky Funkin’Weir Doz.
Verbalement ce n’est pas très compliqué. Dans ce bon groove Lost Generation, ils agissent sérieusement contre le système dans lequel nous nous trouvons et aussi bien dans This Is A Gift, ce sont des sérieux coups de pieds contre tout le monde, pendant que les hormones des désirs reçoivent carte blanches dans Smooth Pussy. Tout ceci succombe sous le plaisir d’une bonne portion de metal à la base. Du metal qui est trempé de tout et de rien. Le chanteur Adrian ‘Kal’ Cavalier, nous donnes du bon rap dans Farmboy. Un morceau qui a quelque chose de ressemblant de Skindred et Korn et où la tension est fort présente, l’influence punk se charge de la vitesse.
Adrian growl aussi facilement qu’il rappe, comme par exemple dans Dangerous Species. Ce groove assez lourd donne dans la première instance de la densité, qui par la fin changera dans un rythme irrégulier. Un élément qui se trouve aussi dans Nowhere, mais où un riff tendu se met en tant que fondation où la voix robuste se repose.
Sur l’album, le guitariste Nicolas « BnV’ Benedetti ne met pas que son cachet par ses riffs fermes. Régulièrement il fait en sorte qu’il y ai des accents frivoles qui fait que cela sonne plus léger et excitant. En dernier, Vendetta, à mi-chemin du morceau, je me fais surprendre par le son exotique du reggae. Pour finir le tout, le groupe nous donne du saxophone et pousse le morceau direction Ska, des années poussières, pour alors retourner vers la base metal.
C’est presque à croire que l’album te donnera un arc-en-ciel de styles mais ce n’est pas le cas. L’album groove sur toute la ligne et l’usage des différents styles sont très bien incorporés dans les morceaux. Pour moi, Enemy of the Enemy, est un groupe qui fera bonne allure à un bon festival et fera le nécessaire pour créer des circle-pits et faire headbanguer.